Nouvelle Arrivante...

Invité

Bienvenue à l'académie...

Monter, marcher, grimper, vivre. Que sont ces mots lorsque vous ne faites que ça pendant des jours et des nuits. Depuis ton réveil tu n'as cessé de voyagé a travers les plaines noires, affamé comme un loup, affuté comme un aigle mais faiblescomme un pauvre animal délaissé. Ton regard vitreux ne te sert plus à rien, tu ne vois plus le paysage qui défile. Pourtant ce dernier est passé des plaines noires, hostiles et sentant la mort à un bois accueillant et débordant de vie. Pourtant tu ne cesse de marcher, de trébucher mais tu te relèves à chaque fois. Tes fins cheveux emmêlés cachent le front de ton visage couvert de coupures et de boues. Tes membres blancs, entaillés de toute part, te font atrocement mal. Etrangement, cela ne t'empêche pas d'avancer. Le sol ,jusque là resté noir, se parsème ça et là de touffes d'herbes, puis la verdure se fait de plus en plus dense jusqu'à recouvrir entièrement le sol . Les arbres au-dessus de ta tête gouttent sur toi sans même que tu t'en rendes compte. Ni la pluie, ni le vent ne t'ont arrêté.Tu te sens comme appelé par cette chose qui t'obsède. Ton regard est perdu, tu ne penses à rien. Tu marches, grimpes, montes trébuches et tu vis.
Pourtant , là, tu sens comme du gravier sous tes pieds sans même t'en rendre compte tu es dans un jardin, la pluie s'est arrêtée. Un doux parfum vient à tes narines. Tu connais ce parfum mais ni son nom ni la fleur à qui il appartient ne reviennent à ton cerveau. Tout ce que tu dois faire c'est marcher . Tu sens la présence d'une personne mais ne la prends pas en compte. Ne devrais-tu pas la regarder? Cela fais des jours ou des lunes que tu n'as pas croisé un seul humain. Non cette obsession t'appelle. Tu dois la rejoindre. Ta vue est brouillée pourtant une personne se tient devant toi et t'interpelle.
"Bienvenue à l'académie... "
Est-ce par ce mot ou seulement par ouïe que toute ton attention est porté sur cette personne? Tu cherche son regard tu le trouve. Un magnifique regard, sur de lui et plein de persévérance. Cela faisait combien de temps que tu n'avais vu un regard semblable ?? Tu n'en sais rien tu ne te souviens de rien tout est flou. Parmi ce flou tu cherche ta voix. Tu bredouille quelques mots peut-être ,inaudibles qui sait, avant de t'effondrer:
"Où est.. la sœur? Où..est ma reine?"

Tu t'endors dans ces paroles. Tu ne sais pas ce qui va t'arriver mais tu sens que cette chose qui t'obsédait est proche. Comme si tu la sentais être là. Tu es calme et posé, tu peux enfin te reposer.
Tu as tellement marché que tes jambes engourdies par la marche ne te font pas mal. Tu es la allongés tu te réveille doucement tu vois une personnes auprès de toi. Qui est-ce? Tu ne la connait pas mais ses yeux te disent quelque chose... La jeune femme d'avant que tu t'endorme.
Tu t'éveille, tu commence à engager la conversation:

"bonjour. Qui est-tu? Tes yeux sont vraiment beau. Tu es quelqu'un de bien. Quel est ton nom?"

Invité

L'inconnue semblait perdue et ailleurs. Elle avait l'air perturbée, et elle tremblait, pas de peur, pas de froid, mais parce que ses jambes salement amocher et engourdis ne pouvait plus la tenir debout. Elle vacilla quelques instants, son regard cherchant le miens. Je ne savais pas quoi faire. Etait-elle une nouvelle ou une simple voyageuse de passage ? En tout cas elle semblait très jeune. Je lui souris aimablement et la questionna d'un regard, mais elle n'y porta aucune intention et se focalisa sur mes yeux. Elle vacilla et dans un souffle prit la parole avant de s'effondrer, épuisée :

" Où est la sœur? Où..est ma reine?"

Je l'enlaça solidement dans mes bras et bien qu'elle fut d'une corpulence beaucoup plus physique que moi, elle était si légère et squellettique que je n'eu presque aucun mal à l'emmener dans ma chambre. Je pensais plus sage de la mettre en lieu sur au lieu de l'emmener à l'infirmerie. Car on risquait de la prendre pour une espionne ou une intruse et je serais de mêche avec elle. Araïna, elle aurait compris, mais elle était absente la journée. Je sortis de ma malette des feuilles et les plaça sous sa langue. J'appliquais du baume sur ses blessures et attendit patiemment son réveil. Il fallut attendre une bonne dizaine de minutes avant que les paupières de l'inconnu ne s'ouvre lentement, avec une cadence plutôt lourde, signe que je remarquais et qui signifiais donc qu'elle manquait terriblement de sommeil. J'allais lui proposé de s'endormir de nouveau, mais elle me devança, et précipita ses mots comme un cheval au galop prit de peur :

" Bonjour. Qui est-tu? Tes yeux sont vraiment beau. Tu es quelqu'un de bien. Quel est ton nom?
- Ne serais-ce pas à moi de te poser la question ? Tu t'indroduis ici en sale état, dans une académie, un refuge privé. Tu es peut-être une intruse, comment puis-je le savoir ? Puis-je te faire confiance, et tu vraiment celle qui est en ce moment allonger sur mon lit, salement vêtu, tremblante et vacillante comme une flamme qui risque de s'éteindre ? Que pourrait-on penser ? Une espionne, ou alors une criminelle recherchait dans Thaïama, pourchassé par des chiens et des soldats avant de se faire passé pour une élève ? "

J'épongeais son front tiède et collant. Mais je lui souriais tout de même aimablement. Tout avait été dit d'un trait avec gentillesse mais d'une façon qui laissé deviné que j'étais intriguée et perxplexe. Je risquais gros, et même très gros, si l'on apprenait que j'avais introduis qui que ce soit ne pouvant être admis, je risquais le renvois, et donc la mort... Je continuais sur ma lancé :

" Mais ce n'est pas en te posant un tas de questions que tu t'en remettra de ton dur voyage. Je suis Androméde, Passionnée et Ecrivain. Je suis dans cette académie depuis que je suis née. Je suis l'élève de la soeur Araïna. Et toi, qui peux-tu être, ou alors... Qui veut-tu être ? "

Au mot soeur, je sentis comme un tressaillement de la part de l'inconnue. Connaissait-elle une des soeurs ? Je me souviens alors de ses dernières paroles avant de s'être effondrée : " Où est la sœur? Où..est ma reine? " Et si... Et si elle était venus rechercher Araïna ou Roz ? Et si je me trompais sur elle, si elle était une élève, ou un membre de la famille des deux Soeurs ? Et si ces questions restaient sans réponses ? Je souriais toujours avec gentillesse à l'inconnue et finis par lui demander :

" Quel est ton nom ? "

Ne serais-ce pas à moi de te poser la question ? Tu t'introduis ici en sale état, dans une académie, un refuge privé. Tu es peut-être une intruse, comment puis-je le savoir ? Puis-je te faire confiance, et tu vraiment celle qui est en ce moment allonger sur mon lit, salement vêtu, tremblante et vacillante comme une flamme qui risque de s'éteindre ? Que pourrait-on penser ? Une espionne, ou alors une criminelle recherchait dans Thaïama, pourchassé par des chiens et des soldats avant de se faire passé pour une élève ? "

Tu reste perplexe devant cette réponse.Une intruse.. espion...confiance... une flamme s'éteignant ..criminelle... Tu ne capte pas la totalité de ces mots, tout en les comprenant. Tu sens quelque chose humide glisser de ton front. Une serviette? Tu regardes l'inconnue, elle te sourit. Jamais dans sa voix tu n'a entendu de craintes, de sévérité ou de haine. Juste une trace d'inquiétude, mais aussi beaucoup de gentillesse.Ce sentiment te fais trésaille. Tu es si joyeuse. Combien cela faisait-il de temps que l'on ne t'avais pas donné ce sentiment? Tu n'as pas le temps d'y réfléchir que cette gentille femme te parle:

" Mais ce n'est pas en te posant un tas de questions que tu t'en remettra de ton dur voyage. Je suis Androméde, Passionnée et Écrivain. Je suis dans cette académie depuis que je suis née. Je suis l'élève de la sœur Araïna. Et toi, qui peux-tu être, ou alors... Qui veut-tu être ? "

Ton esprit est maintenant complétement éveillé. Tu essaye vivement de retrouver ton nom mais tu n'y parviens pas. Ta respiration se fait un peu plus difficile à chaque bouffer. Quelque chose arrive...

" Quel est ton nom ? "

Tu murmure dans hoquetement:

"B?"

Une image te reviens. Ce sang qui s'écoule, cette dague et cette main ensanglantée. Une personne à terre. Tu chasse l'idée de ton esprit en criant de tout ton souffle. Tu cache ta tête entre tes genoux. Tu te calme peu à peu et reprend ton souffle cette image effrayante a disparu laissant derrière elle de la terreur dans ton cœur. Tu te reprends, toujours un peu inquiète:

" Il faut que j'aille voire la sœur. La connais-tu??"

Invité

je répond... demain ^^

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