Fête d'anniversaire de Roz [RP général]

19 ans. J’ai 19 ans. C’est enfin le 31 Août, enfin mon anniversaire. Je m’allonge sur mon lit en attendant je ne sais trop quoi, sûrement que les invités (quelques élèves et quelques professeurs proches) se réunissent (enfin) pour fêter mon anniversaire.
Quelqu’un frappe à porte.
- Oui ?, je demande pour que la personne entre.
Araïna rentre avec un sourire enthousiaste sur les lèvres. Les années précédentes, cela indiquait que les gens étaient tous prêts et que l’on allait pouvoir se rendre à la grande salle qui servait pour l’occasion ; mais cette année, je savais que cela aller être différent, aucune salle n’avait été prévue, et je n’avais vu aucune décoration. Mais en même temps, ma sœur m’avait interdit d’approcher tout ce qui concernait les préparatifs, elle voulait que ce soit une ‘surprise’. J’avoue avoir un peu peur, non pas que ma sœur soit complètement dingue et qu’elle devrait se faire interner, mais je ne sais pas encore de quoi elle est capable dans la catégorie ‘fêtes surprises’.
En s’asseyant à mes côtés, elle chuchote :
- Encore Joyeux Anniversaire, petite sœur ! On va pouvoir y aller.
Je la remercie encore et je lui demande de m’attendre quelques secondes le temps que je finisse de me tresser les cheveux. Je finis ma coiffure et me dépoussière délicatement la robe crème que je porte avant de me retourner vers ma sœur.
- Et voilà, je suis prête !
Elle me tire en dehors de ma chambre, à peine ai-je le temps de fermer la porte qu’elle m’indique de fermer les yeux. Je m’exécute. Je la sens me passer un bandeau (en soie ?) autour de la tête. J’ouvre les yeux et vois noir, elle est décidément prête à ne pas me révéler où l’on va.
- Où on va ? C’est quand que tu me le dis ?
Silence radio, je crois l’entendre rire, mais je ne suis pas sûre.
Après quelques minutes dans les couloirs froids de l’école, je sens sous mes pieds nus de l’herbe humide ainsi que des feuilles ou des petites branches craquer. Serait-on dans la forêt ? Je suppose, à moins qu’ils n’aient recréer l’extérieur dans une des salles de l’école, ce qui m’étonnerais.
Après quelques courtes minutes de marche, elle m’arrête. Je sens une brise fraîche me faire frissonner les jambes. Elle m’enlève le bandeau d’autour de mes yeux, je les garde fermer jusqu’à ce qu’elle me dise de les ouvrir.
- Tu peux ouvrir, me chuchote-t-elle à l‘oreille.
Je lui obéis. Je me retrouve devant un grand creux dans une paroi de pierre. Tout le monde est là, assis sur des petits coussins bordeaux autour d’un grand feu. Le creux, ainsi que les deux ou trois buissons et arbres environnants sont décorés de petites lumières blanches et de lampions multicolores. Au sol, sur les pierres sont disposées une dizaines de bougies elles-aussi blanches. Les troncs d’arbres ont aussi été décorés ; eux par une multitude de roses blanches et rose pâle.
On dirait un paysage de rêve, autant éclairé par le feu et les lumières que par le coucher de soleil de cette fin d’Août.
Je ne suis pas vraiment du genre sensible, pourtant, je sens l’émotion (et les larmes) me monter aux yeux tellement je suis heureuse.
- C’est beau !, je murmure.
Je prends deux roses et en passe une dans les cheveux de ma sœur avant de passer la deuxième dans les miens.