Le commencement ( pw Araina)

Les arbres bruissaient, le vent chantait, les oiseux volait, le temps s'écoulait. Un homme avançait à travers la cambrousse. Son esprit était apaisé, il respirait l'air frais du matin et gouter sans cesse la liberté à laquelle son voyage l'avait mené. Les hommes du Tyran était partout où il était allait, guettant le peuple de leurs yeux empli de loyauté envers leur empereur et leur esprits, de la peur que leur inspiré le pouvoir de ses confrères. Il ne pouvait qu'appréciait cette endroit, il semblait si irréel comparé au alentours de la capitale. Jamais il n'avait pensé à s'enfuir pour trouver ce paysage. S'il la mort venait pour le prendre dans ses bras, il serait presque honoré que son corps tombe dans un si beau espace. Il s'arrêta quelques instants pour se reposer dans l'herbe grasse qui côtoyait un frêle chemin, et sortit son sac de provision pour rassasié son corps. Il ne lui restait que peu de nourriture,essentiellement des galettes de mais et de la viande séchée, et espérait atteindre le plus vite possible le prochain village. Voyant qu'il ne lui restait presque plus d'eau non plus et que le soleil puissant s'élevait dans le ciel, le voyageur se releva et repris sa marche. Prit par le rythme il commença à fredonner un vieux chant de son village:

" Cher roi, qu'avez-vous fait?
Vos soldat meurent sous la hache,
Du dieux des terres soufflant dans le toxin,
Qui fait amarrer de loin,
Les assassins de nos femmes,
" Tu serais bien mieux guerrier,
Si tu n'éprouvait pas cette pitié"
Ô rage qui a fait que mon esprit s'est fermé,
Ô toi qui ma pris dans tes bras,
Pourquoi lorsque je j'ouvris les yeux la deuxième fois,
Je vis un affreux rêves devenir réalité,
Ce n'était pas les larmes de deuil,
Comme je le croyais, qui coulait,
Mais bien le sang de mon roi,
Que mon désespoir a extirpé?
Ô rage qu'ai-je fait ?
Moi qui pensé seulement lui avoué,
Sous le chant de nos ancêtre,
L'horreur de son être."

Il errait comme une âme perdue à travers cette campagne, loin des soldats de son empereur, il avait la désagréable de laisser des gens dans le pétrin seuls et d'être plus lâche que jamais. Au moins lui survivrait-il, après tout ce n'est pas comme s'il avait besoin de leur regards piteux. Le soleil se faisait de plus en plus fort lorsqu'il vit des traces d'habitations au loin. IL s'approchait d'un village. Il continua donc à marcher, plus rapidement, ayant hâte d'arriver à sa destination. Ce fut après que la moitié de la matinée soit entamée qu'il arriva là-bas. Les gens semblaient plus ou moins méfiants de cet homme qui arrivait de nul part avec pour seul bagage, un sac en toile qui se balançait sur son dos. Parmi ses gens qui se tenaient près de l'encadrement de leur foyer, une personne attira son attention. Elle portait une cape, son capuchon était relevé et il s'émanait d'elle, un calme et un esprit posé, qui contrastait avec ceux des habitants. Il se dirigeai en premier vers le puits, près duquel se tenait le personnage étrange, pour étancher sa soif et remplir sa gourde, tout en gardant un œil sur l'inconnu qui restait impassible. Quand il eut fini, malgré son besoin de repos, donc de chercher une quelconque auberge ou abri, il ne cessa de fixer de ses yeux bruns l'être qui se trouvait en face.

Araïna attendait au village, adossée au puits. Elle portait une cape noire avec une capuche, qu'elle avait enlevé à l'instant pour ne pas inquiéter les villageois, même s'ils commençaient à s'habituer eux venues de cette calme et mystérieuse inconnue qui passait tous les mois. Elle savait que des histoires des plus étranges se racontaient sur elle, mais elle se contentait de se faire apprécier par un sourire ou un peu d'aide quand elle le pouvait. Elle préférait avoir la sympathie des habitants, ils pourraient décider de la dénoncer au Tyran. Ils ne devaient pas savoir qui elle était réellement, mais une femme aussi bizarre intéresserait assurément Liam. Mais connaissant l'amour que la plupart des villageois lui portait, il y avait peu de chance qu'ils la dénoncent même pour un trésor.
Cela faisait une demi-heure qu'elle attendait là, un paysan devait venir lui vendre de le nourriture. Les habitants de Hesilia mangeaient une quantité de nourriture assez effroyable et elle devait s'occuper du ravitaillement. Malheureusement le paysan devait avoir oublié le rendez vous ou quelque chose du genre. Elle décida d'attendre encore un quart d'heure puis de repartir. Pour tromper le temps, elle observa les personnes autour d'elle. Son regard s'arrêta sur un homme qui devait de remplir sa gourde au puits. Il la regardait avec insistance. Elle l'observa un moment de ses yeux bleus avant de dire d'une voix claire et aimable:

"Bonjour."

La personne en face du jeune homme, une jeune femme aux yeux bleus, l'observa durant un certain temps. Elle ne ressemblait ni a une jeune mère, ni a une paysanne d'ailleurs.

"Bonjour"

Sa voix avait retentit calmement, et résonnait avec amabilité.Le jeune homme la trouva mélodieuse. Il ne savait quoi dire à une inconnue et lui rendit le salut aimablement. Il se demandait ce que pouvait être la jeune femme dans le village. Certainement pas une femme d'agriculteur, elle n'en possédait pas la stature. Il constata que ses mains n'était pas non plus celles d'une femme de foyer. Pourtant aucune riche demeure n'étaient construites dans le village. Intrigué, le jeune homme aurait voulut écrire pour savoir si elle était un ciseleur. Il y avait un lourd silence autour du puits, apparemment ni les deux personnages n'avait rien à faire . Erick décida donc de se lançait, ne supportant plus le poids de leur mutisme.

" Vous prêtez-vous à la musique de temps à autres?, questionna-t-il. Pour ma part je trouve les chants... certainement fascinant, si je puis dire..."

Il ne s'aventura pas à révéler trop de choses qui attirerait de la suspicion si jamais la femme était un espion, mais il laissait dans ses mots une certaines ouverture à l'idée qu'il était un barde.

Il répond à son salut puis un long silence s'installa. Cela ne la dérangea pas plus que ça, de toutes manières elle aurai dut attendre, alors comme ça ou autrement... Mais ça ne devait pas être la même chose pour l'inconnu, qui fini par dire après un long moment:

" Vous prêtez-vous à la musique de temps à autres? Pour ma part je trouve les chants... certainement fascinant, si je puis dire..."

Que voulait il dire? Il parlait bien, serait il possible que...? Les bardes étaient choses rares, et il pouvait tout aussi bien s'agir d'un espion qui voulait la piéger. Elle réfléchit un moment avant de répondre:

"Le son des mots est beau, mais rares de nos jours."

Elle fit une pause avant d'ajouter avec méfiance:

"Ce qui est tant mieux, je n'oserai pas critiquer le t... Liam"

Elle avait tellement l'habitude de l'appeler avec son 'titre' qu'elle n'avait pas fait attention tout d'abord. Pour tenter de rattraper sa bourde, elle lui fit un sourire charmant, de ceux qui font oublier tout ce qu'elle avait dit auparavant.

(manque de bol, ça marche pas avec lui! ^^)

La jeune femme eut l'air de s'accorder un moment de réflexion avant de vouloir répondre.

"le son est beau mais rare de nos jours" dit-elle.

Était-ce là les prémices à un échange avec un de ses camarades ciseleurs? Ou une simple remarque d'une personne ayant autrefois connu le plaisir de la lecture et de l'écrit? Une lueur traversa l'esprit du jeune Joensen. Comment se fait-il que dans un village si reculé, on y trouve une personne maniant la langue avec beauté? Était-elle la fille d'un châtelain? Pourtant il ne voyait aucune structure. Dans réflexion silencieuse la jeune femme l'interpella en reprenant la parole

"Ce qui est tant mieux, je n'oserai pas critiquer le t... Liam"

Elle lui sourit d'une manière qu'il connaissait bien puisque cela ne marcher pas sur lui. Évidemment la jeune femme ne pouvait pas le deviner.
Il n'empêche que quelque chose le rassura: sa faute quant à l'utilisation du surnom de l'empereur. Un espion aurait parler avec perfection, à moins qu'elle n'est simulé la faute dans le but de le forcer à croire qu'elle n'est pas un espion. Même si la jeune femme paraissait intelligente, il doutait qu'elle pousserai aussi loin les choses pour avoir une quelconque information d'un itinérant. Il repris la parole avec assurance et engagea u peu plus la conversation:

" Il est vrai que le raisonnement du Tyran était le bon. Simplement comme n'importe quel raisonnement qui a du sens., fit-il remarqué. L'écriture est une chose qui ouvre l'esprit au gens, en détruisant cette culture, c'est comme s'il passait un collier de fer autour du cou de ses sujets, mais il est vrai qu'une armée de rebelle constituée de ciseleurs aurait fait carnage dans ses rangs et par delà. Vous ne trouvez pas?"

Il laissa dans son intonation une ouverture, pour la jeune femme, à s'exprimer. Il fallait qu'elle soit une personne de confiance, et une camarade, car savoir qu'une femme calme et posé avec un esprit de réflexion dans leur rang apaisait une part de l'esprit du jeune homme. Il aimerait que les ciseleurs se regroupent pour former une alliance, mais comment faire dans ce pays où l'on ne peut faire confiance à personne? C'était une chose bien triste aux yeux.

" Il est vrai que le raisonnement du Tyran était le bon. Simplement comme n'importe quel raisonnement qui a du sens., fit-il remarqué. L'écriture est une chose qui ouvre l'esprit au gens, en détruisant cette culture, c'est comme s'il passait un collier de fer autour du cou de ses sujets, mais il est vrai qu'une armée de rebelle constituée de ciseleurs aurait fait carnage dans ses rangs et par delà. Vous ne trouvez pas?"

Elle réfléchit longuement avant de répondre. Déjà, parce qu'elle n'avait pas encore décidé de si elle pouvait faire confiance à cet inconnu, et ensuite pour pouvoir donner une réponse qui pourrait passer pour anodine aux oreilles d'un espion ou des passants. Elle hésitait à partir dès maintenant pour ne pas prendre de risques ou à essayer d'en apprendre plus sur cet homme. S'il était réellement un ciseleur, le laisser comme ça serait une grande perte pour Rozaray, elle ne pouvait pas prendre ce risque. Elle répondit donc:

"Sans doute. Mais le danger n'est pas écarté, il parait qu'il a en a un groupe qui s'est rassemblé au Nord et qui ont l'intention de lever une armée. "

Rozaray se trouvait au Sud, elle ne voulait pas donner la véritable position de l'académie.

"Et ils pourraient bien réussir. Ce qui serait affreux évidemment. C'est étrange de penser qu'ils sont peut être juste à coté de nous, parmi nous. Ici tout le monde ressemble à des paysans normaux - sauf elle même évidemment- mais les apparences sont si trompeuses!"

La jeune femme mit longtemps avant de répondre. Mais lorsqu'elle le fit, ce qu'elle lui dit l'intéressa beaucoup.

"Sans doute. Mais le danger n'est pas écarté, il parait qu'il a en a un groupe qui s'est rassemblé au Nord et qui ont l'intention de lever une armée. "
"Et ils pourraient bien réussir. Ce qui serait affreux évidemment. C'est étrange de penser qu'ils sont peut être juste à coté de nous, parmi nous. Ici tout le monde ressemble à des paysans normaux - sauf elle même évidemment- mais les apparences sont si trompeuses!"

Cela crevait les yeux que la jeune femme s'efforçait à être effrayée, ses mots ne correspondaient pas avec son attitude calme et apaisante. Les yeux qu'elle tournait tout à l'heure vers les passants ne semblaient pas être chargés de suspicion. Mais comment s'assurer qu'elle comprenne qu'il était un ciseleur. Aussi, il fallait faire d'une pierre deux coups. Être sûr qu'elle n'était pas une espionne. C'est alors que lui vint une idée.

"Au nord dîtes-vous? Cela est vraiment ennuyeux, si j'avais su je serais allé vérifié par moi-même cette rumeur. On ne peut jamais se fier aux rumeurs, il fit une pause. Mais dîtes moi qui êtes-vous au juste vis-à-vis de ce village reculé?"

Tout était parfait. Si la jeune femme était une espionne, elle serait surtout intéressait sur le début de la phrase et trouverai un motif pour la question ou l'ignorerai parfaitement. Si elle était ciseleur... elle fera sûrement la même chose. Mais elle pourrait surtout d'abord répondre à la question pour ne pas éveillé de soupçon et ensuite rediriger la question vers ce qu'il avait dit pour savoir à son tour s'il était un espion à la recherche du camp ou un ciseleur qui chercherai du renfort. Les manies seraient différentes et selon comment se comporterai la jeune femme, il se jettera à l'eau ou non. Tout à coup cette discussion l'absorbait complètement.

(ouha il est fort en psychologie! ^^)

"Au nord dîtes-vous? Cela est vraiment ennuyeux, si j'avais su je serais allé vérifié par moi-même cette rumeur. On ne peut jamais se fier aux rumeurs, il fit une pause."

Serait ce donc un ciseleur? Elle en était de plus en plus sûre, mais le danger s'il elle se trompait était trop grand pour s'appuyer sur une simple impression, il fallait qu'elle soit absolument certaine de lui.

Mais dîtes moi qui êtes-vous au juste vis-à-vis de ce village reculé?"

Elle se mordilla la lèvre une seconde. Qu'est ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire? S'il était un espion, mieux valait lui dire qu'elle était la fille d'un riche marchand du coin, cela pourrait passer, mais si c'était un ciseleur, elle devait savoir. Elle se rendit compte qu'un espion aurait déjà certainement deviné qui elle était, ses trop longues attentes la trahissait. Mais lui aussi semblait réfléchir avant de parler, soit pour la piéger, soit parce qu'il était dans la même situation qu'elle. Que cela était compliqué! Il faudrait trouver un moyen de se reconnaître un des leur de manière plus simple et rapide. Mais elle ne voyait pas comment. Et de toutes manières elle devait trouver une réponse avant Noël. Elle finit par esquiver le problème en ne répondant pas à la question, c'était encore ce qu'il y avait de plus simple et de moins compromettant, un espion pourrait ensuite aller vérifier ses dires.

"Oui, il ne faut pas se fier aux rumeurs, je suppose que si celle là était vraie, il y aurait déjà eu quelqu'un pour aller voir. Mais vous parliez de vérifier, vous voyagez?"

Question un peu idiote quand on y pensait, elle s'en doutait bien puisqu'elle le voyait pour la première fois. Prise d'une inspiration subite, elle déclara:

"Moi aussi."

Elle espéra qu'un ciseleur comprendrait 'moi aussi je suis ciseleur' et un espion... comprendrait qu'elle voyageait effectivement.

(T'as vu ça?^^)

A ça question elle se mordilla la lèvre, ce qui confirma sa réponse, elle était une ciseleur. Un espion ne l'aurait pas montré, Liam les éduquait trop bien pour cela.

"Oui, il ne faut pas se fier aux rumeurs, je suppose que si celle là était vraie, il y aurait déjà eu quelqu'un pour aller voir. Mais vous parliez de vérifier, vous voyagez?"

A question idiote, réponse facile, elle aurait très bien pu le deviner seule. Elle l'avait vu venir de loin, un paquetage sur le dos.

"Moi aussi."

Elle avait lâche cela de façon tellement précipité que le jeune homme en fut surpris. Moi aussi quoi? Était-elle une voyageuse? Pourtant elle ne portait aucun bagage et ni auberge, ni cheval se trouvait a porter de son regard. Peut-être était-elle en train de lui confiait qu'elle était une ciseleur. Qui sait, on aurait dit que ça voix le laissait entendre. Puis, en y repensant.... En y repensant il éclata de rire, c'était plus fort que lui.

" Ma foi, si je n'étais pas ce que je suis ma dame, bien des hommes aurait pris cela comme une proposition, finit-il par dire, une larme à l'œil. Ne vous inquiétez pas, je suis digne de confiance, continu-t-il en se calmant. Il y a tant de choses à préservés dans ce monde, je crois bien que l'écriture devrait être en tête."

Comme pour réponse à toutes questions ou doute, il fit semblant de tenir une plume et d" écrire sur la pierre une phrase bien connue:
"Être ou ne pas être, tel est la question."

(désolé je n'ai pas pu m'en empêché XD)

Sous ses yeux ébahis, puis furieux, il éclata de rire. Soit il était fou, soit il se moquait de lui. Et ces deux supposition revenait au même, elle détestait qu'on se paye de sa tête et elle le faisait savoir. L'envie de gifler ce malotru fut grande, mais elle préféra le laisser s'expliquer. Après, elle pourrait lui faire comprendre sa colère.

" Ma foi, si je n'étais pas ce que je suis ma dame, bien des hommes aurait pris cela comme une proposition, finit-il par dire, une larme à l'œil. Ne vous inquiétez pas, je suis digne de confiance, continu-t-il en se calmant. Il y a tant de choses à préserver dans ce monde, je crois bien que l'écriture devrait être en tête."

Et il fit semblant d'écrire:

"Être ou ne pas être, tel est la question."

Araïna le regarda avec une colère froide. Ce qu'il avait dit l'avait outrée, elle l'aurait bien planté là sans un mot de plus. Ou revenir à son idée première de lui faire voir sa main de près. Mais elle se contint, elle ne pouvait pas laisser partir un ciseleurs, en ces temps durs tout le monde était utile. Même des personnes pareilles. Elle lui répondit d'un ton froid mais calme:

"Pour vous ne pas être serait une bonne solution."

Elle se reprit, elle venait juste de se dire qu'elle pouvait pas l'envoyer bouler:

"Vous êtes barde c'est cela? Il y a effectivement un regroupement, mais ce n'est pas au Nord et ce n'est pas non plus une rumeur."

Elle s'arrêta là. Elle lui aurait bien dit qu'elle pouvait lui montrer, mais ce tordu pouvait très bien le prendre encore de la mauvaise façon.

La jeune femme prit sa dérision avec dégout. Elle le regardait d'un air mauvais et semblait être tel un chat sauvage avec lequel on voudrait joué. Ses yeux le regardait durement et il croyait qu'elle lui sauterai à la gorge à la moindre occasion.

"Pour vous ne pas être serait une bonne solution."

Au moins cela confirmai, son envie de meurtre... Il était vrai que, pour une dame, ses propos eut était blessant, choquants. Quand bien même il irait s'excuser, il y avait tellement de tout dans cette planète.

"Vous êtes barde c'est cela? Il y a effectivement un regroupement, mais ce n'est pas au Nord et ce n'est pas non plus une rumeur."

La dame n'avait vraiment plus envie de développer la discussion. Il faut dire qu'elle a dut vraiment prendre sa critique pour une remarque qui lui était valable: c'était un peu déplorable de l'imaginer ainsi.

"En effet je suis barde, comme vous avez pu le constatez. Je serai ravi de vous rejoindre, j'imagine que vous en faîtes partie."

Il scruta les yeux bleus de la jeune femme qui lui semblait être fait de glace. Il fallait qu'il lui explique que sa remarque n'était pas du tout faîtes pour être déplacée mais à quel point la jeune femme pourrez être compréhensive, ou non, à ses "choix"?

" Si cela ne vous embête pas, ma dame, j'aimerai être plus clair à un certain sujet, lança-t-il. J'ai pour nature d'être très franc et je ne fait donc, ainsi dire, pas dans la finesse. Aussi seriez-vous aimable de m'épargner ces yeux glacials qui me crie rage puisque ma remarque ne me concerne en aucun point. D'ailleurs, si je puis vous confiez un secret, puisque vous êtes une dames intelligente, je ne m'intéresse pas à la gente féminine."

Il avait dit cela sans rupture et reprit lentement son inspiration après avoir fait une pause:


" J'ajoute: ma remarque était tourné vers toute ces femmes qui croient que le cœur de tout homme leur appartiennent. Et croyais moi, à force dans rencontrer, vous semblez les entendre dans les dire des autres."

Il ne sentait plus la présence de la dame à ses côtés et il murmura pour lui :" elles me désolent..." Lorsqu'il eut fini, il était trop tard, la jeune femme n'avait peut-être pas entendu mais il releva la tête et la regarda pour s'assurer qu'elle n'ai rien entendu, et ,évidemment, entendre ce qu'elle lui répondait.

"En effet je suis barde, comme vous avez pu le constatez. Je serai ravi de vous rejoindre, j'imagine que vous en faîtes partie."

Eh bien Rozaray avait gagné un barde. Dommage qu'il soit si peu sympathique.

" Si cela ne vous embête pas, ma dame, j'aimerai être plus clair à un certain sujet, lança-t-il. J'ai pour nature d'être très franc et je ne fait donc, ainsi dire, pas dans la finesse. Aussi seriez-vous aimable de m'épargner ces yeux glacials qui me crie rage puisque ma remarque ne me concerne en aucun point. D'ailleurs, si je puis vous confiez un secret, puisque vous êtes une dames intelligente, je ne m'intéresse pas à la gente féminine."

Elle le regarda, étonné. Dans ce cas, pourquoi avait il fait cette remarque? Il y a des limites à la franchise, parfois il vaut mieux se taire.

" J'ajoute: ma remarque était tourné vers toute ces femmes qui croient que le cœur de tout homme leur appartiennent. Et croyais moi, à force dans rencontrer, vous semblez les entendre dans les dire des autres."

Il en semblait réellement désolé, ce qui leur rendit plus sympathique aux yeux d'Araïna. Elle ne portait pas non plus ces femmes là dans son coeur. Elle décida d'oublier sa colère, après tout elle n'allait pas se faire une opinion de lui sur une remarque blessante, il semblait valoir mieux que cela. Mais elle risquait d'avoir assez peu de patience s'il recommençait. Elle lui sourit et déclara:

"Dans ce cas, j'oublie ce que vous m'avez dit, et si vous le souhaitez, je peux vous en apprendre plu sur le regroupement. Mais pas ici."

Ils étaient toujours à coté du puits, et on commençait à les regarder. Si eux aussi ce mettaient à croire des choses, Araïna n'aurait pas la force de rester patiente, et l'eau du puits pourrait très bien ne pas y rester. Ils s'éloignèrent et une fois à l'abri des oreilles indiscrètes, elle commença à lui expliquer.

"Je m'appelle Araïna, je suis une des deux fondatrices de l'Académie Rozaray. Cette école, que j'ai créé avec ma soeur Roz', enseigne l'art d'écrire, que ce soit des nouvelles, des poèmes ou des chansons. Notre but est de refaire vivre les ciseleurs."

Elle allait ajouter 'et de renverser le tyran' mais sa méfiance la retint. Assez stupidement quand on y pense, car ce qu'elle venait de dire était déjà suffisamment compromettant pour se faire exécutée.

La femme l'avait d'abord regardé, surprise. Puis, la colère s'effaça de son visage, et enfin et se mit même à sourire. Au moins était-il sûr que sa vie n'était plus en danger.
La dame lui raconta différentes choses intéressantes. Elle l'avait emmené dans un endroits, à l'abri de regards ou d'oreilles trop curieux et lui avait dit confirmé l'existence du camp. Il avait appris, avec étonnement, que la dénommée Araina en était la fondatrice, et que ce n'était entre autre qu'une école,ou plutôt qu'en plus c'était une école!
Cela lui rappelai le bleu. Elle devait faire connaître l'existence de ce ciseleur à la jeune femme et de lui avouait son dernier emplacement. Il pourrait toujours être utile de savoir qu'un confrère tente aussi de faire survivre l'art de l'écriture.
Il lui fit donc part de ses pensée:

" Je suis impressionnée par votre geste, malgré votre jeune âge, je trouve ça très courageux de votre part et de celle de votre sœur. D'ailleurs c'est une personne comme vous qui m'a appris l'art de l'écriture, peu après la montée de Liam au trône. Peut-être, le connaissez-vous, ils se dénomment le Bleu."

Il regarda les yeux de la jeune femme avec insistance, espérant ya trouver la réponse qu'il souhaitait. Ce la faisait longtemps, qu'il n'avait pas revu son tuteur, et il sera heureux de savoir qu'il se portait bien, aussi il se demandait, quelle forme pouvait bien avoir une académie d'écriture pour passer inaperçue dans ces campagnes. Était-ce comme la cachette du bleu? Un peu miteux pour une académie mais tout de même mieux que rien, où une vrai structure? Dans ce cas, Comment se présentait-elle pour n'éveiller aucun soupçon? Vraiment, cette académie l'intriguait beaucoup.

(il y a pas un autre perso qui a été éduqué par le Bleu? pour savoir si Araïna a des chances de le connaître)

(Clémence, mais je sais pas si tu l'as déjà rencontré)

(ah non. je peux répondre que ce soir, mon frère râle pour l'ordi. comme d'hab)

" Je suis impressionnée par votre geste, malgré votre jeune âge, je trouve ça très courageux de votre part et de celle de votre sœur. D'ailleurs c'est une personne comme vous qui m'a appris l'art de l'écriture, peu après la montée de Liam au trône. Peut-être, le connaissez-vous, ils se dénomment le Bleu."

Araïna était surprise et curieuse. Un autre ciseleur se serait il donné la même mission qu'elle et Roz? Et le Bleu, quel étrange nom! Elle secoua la tête:

"Non, je ne le connais pas, et je le regrette. Veut il lui aussi recréer les ciseleurs?"

Leurs pas les avaient menés hors du village, et déjà Araïna apercevait la silhouette rassurante -pour elle- du volcan Hesilia. Ces pentes sombres lui rappelait son enfance et les heures passés à jouer avec Roz, le sourire insouciant et le rire facile. Tendres heures que celles de la jeunesse! Rendues encore plus belles par contraste avec les si sombres qu'elle traversait à présent, et même si parfois le désespoir de revenir à des temps si heureux lui tombait dessus, des rencontres ou des discutions lui redonnai espoir. Ce jour là elle avait découvert un barde et l'existence d'un autre ciseleur, et c'était avec un grand espoir qu'elle regardait le volcan qui semblait si serein de l'extérieur, alors que les galeries qui le perçait étaient remplie de l'activité d'une école tout entière. Son école. Son coeur s'embrasa de fierté en pensant à tout ce qu'elle et sa soeur avaient réussi à accomplir, et même si ce n'était guère face à ce qu'il restait, elle croyait, oui elle croyait vraiment, qu'un jour ils y arriveraient, Roz, elle et tous les autres ciseleurs, élèves et maîtres, qui habitaient Rozaray. Oui, un jour ils y arriveraient, peut importe le temps qui leur faudrait, les ciseleurs chasseraient le tyran et pourraient de nouveau vivre et écrire en toute liberté. Ce fut avec un grand sourire et un geste de la main qu'elle déclara:

"Voici l'Académie Rozaray."

La jeune femme fut surprise d'entendre qu'un autre ciseleur chercher à enseigner l'art de l'écriture . Hélas elle ne le connaissait pas. Après tout ce n'était pas étonnant. Le Bleu avait du resté dans la région qui aborde lla capitale.

"Et bien disons plutôt qu'il tente de les faire survivre. Je pense qu'il laissait la mission de les restituer pleinement, aux générations futures. Et il est vrai qu'il se faisait vieux."

Ils avaient continué à marcher et leur pas les mener droit vers la silhouette d'un volcan. Ce qui intrigua beaucoup le jeune homme. Si la battisse se trouvait derrière le volcan, pourquoi ne pas contourné simplement? Elle ne l'aurait tout de même pas érigé en hauteur?
Loin de lui, se tenait l'idée que l'école fut construite à l'intérieur du volcan. Il Se tourna vers la dénommée Araina et vit qu'un sourire lui étirait les lèvres. Tandis qu'ils avançaient, ses yeux se remplirent de fierté.
Un gros doute vint à l'esprit du voyageur, était-elle folle, était-ce un piège? Ou ses yeux n'arrivait-il pas à discerner les contours de l'académie. A mois qu'elle n'ai osée la construire sous terre. L'idée lui était tellement absurde, mais cela faisait la cachette idéale. Il se mit à penser comment pouvait être le bâtiment, et les gens qui s'y trouvait. Allait-il trouver une place dans ce monde où les personnes se battaient pour leur liberté alors que lui n'avait fait que fuir depuis le début de sa vie? Il n'aimait pas la perspective d'un combat, mais il serait prêt à leur venir en aide, surtout en dehors du champ de bataille, puisque son don y serait plus profitable. Mais s'il devait se battre, il accepterait de le faire. Surtout s'il y avait des ciseleurs ayant le don de guérison.
D'un geste de la main et de son sourire, la jeune femme lui coupa le fil des pensées:

"Voici l'Académie Rozaray."

Le jeune homme s’arrêta net, et détroussa son sac pour en tirer de quoi écrire, ayant peur que ce soit bel et bien l'idée la plus irréaliste qui soit la bonne. Une fois son chant terminé, il se concentra pour laissait son espri captait les présences. Le volcan grouillait de vie, des ciseleurs ou des enfants ayant un don parcourait des couloirs souterrains, d'autre étaient immobiles, il semblait être assis, il devait étudiait. En ouvrant les yeux, son regard, impressionné, regarda celui de la jeune femme. Jamais il n'aurait imaginé un endroit aussi immense. Il rangea lentement et avec précaution chacune des affaires qui était tombée de son ballotin, encore sous le choque d'une chose si incroyable. Il finit par se relever et regarda la jeune femme. Il ne savait que dire, mais pour ne pas frustré la dame, qui lui semblait susceptible avec l'accident du village, il lui lança un son qui en disait long sur son silence:

"Ouah"

Il ne pouvait plus décrochait son regard de la où se trouvait les galerie de la fameuse académie.

Sous les yeux étonnés d'Araïna, elle vit le barde sortir de quoi écrire et se mettre à écrire une chanson. Pourquoi avait il besoin de la Magie à ce moment là? Était-ce un traître qui, à présent qu'il connaissait la position de Rozaray, voulait utiliser son don contre l'école? Mais il fallait être fou ou extrêmement puissant pour s'attaquer à un endroit rempli de ciseleurs, et à coté d'elle! Elle redevint méfiante et observa chaque geste d'Erick, mais celui-ci ne semblait pas faire quoi de ce soit d'agressif. Il se tourna vers elle et lança:

"Ouah"

Intriguée, Araïna lui demanda:

"Mais quel est donc votre don? "

Toute sa méfiance c'était envolée, elle était juste extrêmement curieuse.

(absolument horrible. je le recommence si j'ai le temps et l'inspi)

La soeur paraissait étonné qu'il ai agi ainsi. Quand il lui fit par de son "impression" elle lui demanda:

"Mais quel est donc votre don? "

Elle ne semblait pas méfiante, contrairement à quand elle l'avait scruté, mais plutôt attiré. Il ne devait pas exister énormément de ciseleurs ayant un don se rapprochant du sien! Il se releva et entreprit de lui expliqué simplement ce qu'il avait compris de son don.

" Voyez-vous, commença-t-il. Je peux sentir la présence de personnes grâce à l'écriture. Je peux aussi déterminer si elles ont un don ou si elles sont simplement ciseleurs. Il arrive qu'il y ait certain bonus."

Il regarda la réaction d'araina. Il avait beaucoup à offrir à cette étrange école souterraine. Et un don d'espionnage pourrait s'avérer être fatidique lors de la préparation d'une bataille. Il espérait aussi trouvait dans cette académie un moyen de pouvoir agrandir son champ de vision à plus d'une lieu. Il s'était déjà entrainé à résister plus longtemps avec Le Bleu.

( Que c'est bon d'écrire sur un clavier!!! ^^)

(^^ par contre

Citation :

si elles ont un don ou si elles sont simplement ciseleurs

euh.. ça revient pas au même? tu t'es pas trompée là?)

( Oui maistu aurai put répondre en meme temps!!! Je passe pas tout le tremps au cyber!! roooh x) )

(désolé ^^")

" Voyez-vous, commença-t-il. Je peux sentir la présence de personnes grâce à l'écriture. Je peux aussi déterminer si elles ont un don ou si elles sont simplement ciseleurs. Il arrive qu'il y ait certain bonus."

Intéressant. Très intéressant même, ce don offrait des possibilités énormes pour les ciseleurs, et en plus, Erick n'était pas un élève, il ne s'en servira pas pour vérifier s'il y avait des surveillants avant de faire une bêtise. Sa dernière phrase l'intrigua plus particulièrement:

"Des bonus? C'est à dire?"

Apparement, il ne devait pas connaître et maîtriser tout à fait son don. Ce qui était normal après tout, la Magie est capricieuse et surprenante, même les maîtres ne pouvait entièrement contrôler leur pouvoirs.

(c'est affreux, mais là j'ai franchement pas d'inspi)

"Des bonus? C'est à dire?"

Il avait toute l'attention de la jeune femme. Il n'y avait donc personne ayant ce pouvoir dans cette école. Ce la l'enjoua un peu de savoir qu'il serait différent. Pourtant il eut un soupir las. Comment allait-il expliquer ce qu'il ressentait alors que ça l'était déjà difficile pour lui-même? Si seulement encore cette chose était explicaple.
Il se reprit tout de même et tenta le tout.

" Disons que d'habitude, je ressens seulement les présence même si dans mon esprit cela se traduit par des formes blanches qui délimitent à peu près chaque individus. Mais il arrive que j'ai des visions bien plus précises, comme des images. Un peu comme si je voyais à travers de quelqu'un."

Cela lui semblait plus que respectable pour une tentative d'explication simplifiées. Il savait que la jeune femme était assez intelligente pour comprendre - ou plutôt il l'espérait- mais était-ce assez simple pour un esprit qui n'était pas le sien?

( t'inquiète pas je commence à avoir l'habitude lol)

(tu va me vexer là lol)

Il semblait avoir du mal à trouver ses mots, mais fini par expliquer:

" Disons que d'habitude, je ressens seulement les présence même si dans mon esprit cela se traduit par des formes blanches qui délimitent à peu près chaque individus. Mais il arrive que j'ai des visions bien plus précises, comme des images. Un peu comme si je voyais à travers de quelqu'un."

Araïna ferma les yeux quelques instants, pour essayer de comprendre tout à fait ce don. Il était tellement étrange, tellement nouveau. Tellement intéressant aussi.

"Je crois comprendre. Votre don est unique, du moins à ce que je sais, et je connais un certain nombre de don."

À ce moment là ils arrivèrent au souterrain d'entrée. Araïna écarta le buisson d'aubépine, révélant ainsi la seule entrée de l'Académie Rozaray. Elle y entra et marcha d'abord doucement, ses yeux devant s'habituer au changement de lumière. Ils arrivèrent dans un couloir, et Araïna se retourna vers Erick.

"Nous sommes à présent dans l'Académie, à l'intérieur des parois du volcan Hésilia."

(ben euh... en fai je vois pas trop qu'est ce qu'on pourrai faire maintenant ^^")